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* L'espoir fait vivre. *

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29 juillet 2008

Anodin

Un flash info, sur une radio quelconque :

" Après 16 500 suppressions d'emplois, le groupe Alcatel-Lucent annonce 1,5 millards d'euros de pertes. Le PDG démissionne et part avec 6 millions d'euros, en plus de ses 3 millions de stock-options. "

" Le gouvernement annonce une hausse des cotisations pour les retraites dès 2009. "

" Le moral des Français a encore baissé."

Mais pourkouâ donc ?

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25 mai 2008

Complaisance

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"And I'm all mixed up, feeling cornered and rushed
They say it's my fault but I want her so much
Wanna fly her away where the sun and rain
Come in over my face, wash away all the shame."

10 mai 2008

Ce que dit Elsa

<< Il leur fallait quelqu'un à qui s'en prendre,
quelqu'un qu'on
 pourrait haïr sans danger (...)
ceux qu'on
 appelait les dissidents,
les réfractaires, les patriotes ou simplement les jeunes...
la résistance,
 ce ramassis de vauriens,
cette racaille, ces bandits, la résistance, que le diable l'emporte ! >>

Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs.

1 mai 2008

Défi d'atténuation

Nous savons que le DANGER est bien réel.

Nous savons que les DEGATS dus aux émissions de gaz

à effet de serre sont irréVersibles pendant de longues durées.

Nous savons que le DANGER augmente avec chaque jour qui passe

sans Agir.

(...) Notre politique doit être aussi ambitieuse que les changements
que nous cherchons à mettre en place.
Ensuite, les coûts à court terme seront lourds.
Nous devons investir maintenant pour contrôler les changements climatiques.
Les bénéfices dans le temps seront considérables,
mais au début, comme pour tout autre investissement,
nous devons avoir la volonté d’assumer ces coûts.
C’est un défi pour la gouvernance démocratique :
les systèmes politiques devront s’accorder à payer les coûts maintenant
et ne réaliser les profits qu’à long terme.
Les dirigeants devront étendre leur vision au-delà de leurs échéances électorales.

Programme des Nations Unies pour le développement,
Rapport mondial sur le développement humain 2007/2008.

28 mars 2008

Déficit

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"La France n'a pas tenu ses engagements" titre Le Monde.

"La France, décidément, a du mal avec ses finances publiques.
Son déficit public a finalement atteint 2,7 %
du produit intérieur brut (PIB) en 2007
au lieu des 2,4 % initialement prévus.
La dette publique a augmenté de 5,2 %,
à 1 209,5 milliards d'euros, après + 0,4 % en 2006.
Elle s'élève à 64,2 % du PIB, après 63,6 % fin 2006. (...)"

Rien de bien surprenant, quand on se souvient que le programme présidentiel de l'UMP consistait à augmenter les dépenses et à diminuer les recettes.

On reproche parfois aux socialistes une mauvaise gestion économique. Le bilan 1997-2002 suffirait à prouver le contraire, et pour la suite, le pacte présidentiel de Ségolène Royal incluait le financement des propositions...

On pourrait citer des réformes indispensables à moyen terme. Inclure la CSG à l'impôt sur le revenu, et les rendre plus progressifs. Arrêter les cadeaux fiscaux aux plus hauts revenus. Taxer les entreprises sur la valeur qu'elles créent et non uniquement sur le travail, pour le rendre moins cher sans diminuer les recettes de l'Etat.

Il fallait aussi redéployer les dépenses, définir des priorités. Et ne pas oublier que certaines dépenses constituent un investissement, alors que d'autres ne rapporteront rien.

Peut-être qu'on va se rendre compte maintenant qu'investir dans la formation, ou dans le développement durable, bref pour l'avenir, serait plus utile que d'expulser 25 000 sans-papiers ?

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2 mars 2008

Je crois que l'affiche me regarde

J'avais, jusqu'ici, considéré les municipales de dimanche prochain comme un folklore amusant. Ailleurs, ça oui, ça fait du bruit. Mais ici -c'est agréable- tout est calme. La majorité ne serait pas ébranlée. Les maisons cossues continueraient à rivaliser de largesse. La p'tite vie tranquille d'une ville moyenne de province se poursuivrait, et les rues arrondies autour des demeures...

Sauf que.
En toutes p'tites lettres tout en bas d'un tout p'tit tract, on peut lire : "système de vidéo-surveillance". Alors moi-ma-bonne-dame, sang glacé, v'là aut'chose. Tout paraît tellement moins drôle, quand son p'tit confort personnel est menacé...

Ma p'tite personne, elle est p't'être insignifiante, je me sens tout à coup tout attaquée qu'on puisse m'voir dans la rue. On m'avait dit, les gens à droite, ils veulent faire peur aux gens. Bah z'ont raison : j'crois qu'maintenant je sais ce qu'est un sentiment d'insécurité.

15 février 2008

Six ans

13 février 2008

Tout est relatif

The Independant parle de la baisse de popularité de Nicolas Sarkozy :

Le Président perd du terrain, en particulier
parmi les conservateurs de plus de 60 ans,
précisément l'électorat qui lui a donné
une victoire imposante contre la candidate socialiste,
Ségolène Royal, en mai dernier.
Si l'élection avait été organisée seulement
auprès des électeurs âgés de 18 à 60 ans,
Royal aurait gagné.

J'avais entendu dire à plusieurs reprises que Sarkozy était "le premier président élu en étant minoritaire chez les jeunes. J'ignorais qu'entraient dans la catégorie "jeunes" tous ceux qui n'étaient pas "retraités".

Je comprends mieux pourquoi les heures supplémentaires étaient si populaires à l'époque. Travailler plus, c'est bien, quand c'est les autres.

30 janvier 2008

23'

Si la France est un des rares pays d’Europe où les femmes ont pu accéder à l’emploi à temps plein dans les années 60, c’est en grande partie grâce à la mise en place d’un système d’accueil de la petite enfance : maternelle dès 3 ans, puis dès 2 ans, crèches collectives, jardins d’enfants, etc.

Lors de la conférence de la famille, en juillet 2000, le gouvernement de Lionel Jospin a mis en place des réformes concernant la famille et l’accueil des enfants : 1,5 milliard a été débloqué pour les crèches, soit 30 à 40 000 places supplémentaires. Le décret du 1er août 2000, par Ségolène Royal, ministre de la Famille, a rénové le cadre juridique concernant l’accueil des enfants de moins de 6 ans.

Mais l’essor des modes de garde collectifs qui ont un coût élevé pour les pouvoirs publics a été freiné. La France n’est plus un pays pilote en Europe : ainsi les pays scandinaves la devancent dans ce domaine.

Aujourd'hui la France compte 2,2 millions d’enfants de moins de 3 ans. 50 % sont gardés par leur mère (plus d’un million) et seulement 8 % sont accueillis dans des crèches collectives, parentales, ou familiales. La répartition actuelle n’est pas un choix des parents. Cela ne correspond pas à leurs préférences : selon une étude du CREDOC, 21% des parents désirent la crèche collective, et 60% des femmes qui gardent leurs enfants souhaiteraient travailler à l’extérieur.

La crèche collective dispose d’un taux d’encadrement élevé, d’un personnel qualifié, et d’une fonction éducative et sociale : elle socialise mieux que la garde individuelle. Elles ont des projets éducatifs, des activités d’éveil assurées, des principes d’éducation, dont le respect de l’autonomie et de la personnalité de l’enfant.

Il manque au moins 500 000 places en crèche. C’est une vraie menace pour le droit au travail des femmes, dans la mesure où les parents ne trouvent pas les moyens de faire garder leurs enfants. Il est urgent que la France, qui fut jadis une pionnière dans ce domaine, mette en place un service public de la petite enfance.

24 janvier 2008

Promesses...

Nicolas Sarkozy a promis :
"J'augmenterai de 25 % le minimum vieillesse,
je revaloriserai les petites retraites
et les pensions de réversion
pour que ces retraités vivent mieux."
(source : UMP)

Nicolas Sarkozy n'a pas réalisé :
"Début 2008, la revalorisation
a été particulrement peu généreuse:
1,6% pour le RMI ; 1,1% pour le minimum vieillesse
et pour les retraites du régime général."
(source : La Tribune)

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