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* L'espoir fait vivre. *
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19 septembre 2007

Fälschung !

Vous vous souvenez, Arrêt sur images ?
Supprimé de France 5 parce que trop gênant,
et un mois après, 200000 signatures de soutien.
Ils sont de retour sur un site provisoire.
Sans pub et avec des abonnements (même pour les chômeurs,
les étudiants, les précaires et les radins).
Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien.

a

Le président l'a demandé à ses ministres: il faut aller vite. Très vite. Encore plus vite. Créer l'événement.

Quand Xavier Darcos est invité, jeudi 14 septembre, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, peut-être a-t-il en tête les consignes présidentielles. Interrogé sur l’opportunité d’une filière commune au bac, le ministre répond qu'il s’agit « d’une question qu’on peut débattre, c’est certainement une orientation vers laquelle il faut aller, qui mérite d’être retenue ».

L’AFP publie donc une première dépêche à 19h06, titrée : "Darcos se lance dans une réforme du bac général."

Réactions immédiates (et furieuses) des syndicats de l'Education: Darcos avait promis de ne pas annoncer de réforme qui engage l'avenir avant 2008.

Panique au cabinet du ministre. Qui fait le siège de la direction générale de l'AFP, pour faire modifier le titre de la dépêche. Laquelle direction, contre l'avis de la rédaction, accède à la demande. Et trois heures plus tard, à 22h06, la même dépêche réapparait, avec la mention CORRECTION, et non signée. Cette fois-ci, Darcos ne "lance" plus rien. Il a fait marche arrière, et ne se prononce plus que « pour un rééquilibrage des trois filières du bac général ». Nuance !

"L'AFP n'est pas l'agence Tass", proteste l'intersyndicale de l'AFP , qui relate en détail les pressions du cabinet du ministre, et s'indigne de cette « conduite d’un autre temps et d’autres lieux ».. Dans un communiqué... non diffusé sur les fils de l'AFP.

a

Le saviez-vous ? Non.

Vous ne le saviez pas, parce que les medias détestent parler des dérapages des medias.

Toutes les infos deviennent désormais relatives. Car si cet affaire fait surface, combien d'autres ont été enterrées sans aucun bruit ?

a

Et bien sûr, il ne faut pas parler de "politique de rigueur".

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